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Amandine Plas - Cityscoot




Amandine : sur le chemin de la rentabilité


Amandine Plas, CRO de Cityscoot, est une habituée du marketing en hypercroissance. Ses quatre années chez Chauffeur Privé, devenu Kapten, racheté par Freenow, lui ont permis de maîtriser toutes les étapes du scale-up et de la globalisation d’un marché. Toujours dans la mobilité, mais cette fois-ci côté flottes partagées, Amandine est désormais Chief Revenue Officer de Cityscoot, la licorne qui a ouvert la voie aux scooters électriques partagés dans les grandes villes. Avec elle, nous avons discuté roadmap, management, rentabilité et mesure de la notoriété. Entre autres !


De CMO à CRO, il n’y a qu’un pas


En 2021, Cityscoot n’avait pas encore besoin d’un CRO. Le marketing était le fer de lance de la start-up en hypercroissance. Amandine a donc passé deux ans sous la casquette de la CMO à mettre le marketing au centre de toutes les activités, avant de changer tout récemment pour celle de CRO. Une suite logique pour la marketeuse : « Le marketing est dédié à la recherche de nouvelles sources de revenus et à l’optimisation des revenus. Maintenant qu’on y a ajouté la relation client et le growth, le poste de CRO est devenu important. »


Les conseils de la CMO/CRO


  1. Structurer l’équipe et les process pour réussir le virage de l’hypercroissance


Au départ, comme toute bonne start-up, Cityscoot était performante, mais brouillonne. Les équipes marketing étaient composées de couteaux suisses qui manquaient de structure. Amandine a besoin de données, de reporting pour faire le bilan des actions. Elle a réparti les talents selon leurs domaines de prédilection et a mis en place de nouvelles méthodes de travail pour améliorer les actions à venir. Objectifs, suivi budgétaire, KPIs : une réunion mensuelle permet de faire le bilan avec toutes les équipes et de partager les expériences.


  1. Être à l’écoute de ses collaborateurs


Ça sonne comme une tarte à la crème, mais c’est pourtant une des clés du succès ! Amandine a passé du temps avec chaque personne afin de comprendre son fonctionnement. Encore aujourd’hui, elle organise un tête-à-tête deux fois par mois pour recueillir les impressions, les demandes de ses équipes et garder un lien concret avec tous, notamment ceux qui sont en télétravail.


  1. Cibler l’acquisition pour une meilleure rentabilité


Pour être rentable, Cityscoot a choisi un positionnement premium : apporter la meilleure expérience possible à l’utilisateur avec un très bon produit, au prix juste. Son job est d’activer les bons leviers pour attirer la bonne clientèle, celle qui va rester longtemps. « On ne veut pas faire de l’acquisition pour faire de l’acquisition. On fait de l’acquisition ciblée. » Amandine a compris une chose essentielle : le plus performant des leviers d’acquisition est le parrainage. Et un parrain, qu’est-ce que c’est ? Un client fidèle, investi et content de son produit. Alors chez Cityscoot, on chouchoute les utilisateurs en leur proposant des temps forts, de la sensibilisation et des réductions, mais surtout en écoutant ce qu’ils ont à dire du service. 


  1. Mesurer la notoriété des campagnes marketing


Ce qui n’est pas une mince affaire ! Amandine définit clairement les objectifs de chaque campagne et se sert de sondages avant et après pour en comprendre les impacts sur les intentions d’achat. 


  1. Ne pas chercher uniquement la rentabilité


Car oui, Cityscoot scale, mais elle ne perd pas de vue sa mission : « Apaiser la ville et les transports en général, faire partager à tous ce sentiment de liberté et de plaisir qu’on peut vivre lorsqu’on conduit un scooter. » Et si l’enjeu, en plus d’être rentable, était de toucher tout le monde, et pas uniquement les hommes trentenaires CSP+ ?


À propos de Cityscoot


La start-up, créée en 2016, est un opérateur de locations de scooters électriques en libre-service. Sa mission : décarboner les transports en ville et faire goûter les citadins au sentiment de liberté que procure le scooter électrique !

Un mois seulement après son lancement, Cityscoot a levé 15 millions d’euros, puis 40 millions deux ans plus tard et 30 autres millions en 2020. Aujourd’hui présents à Paris, Nice, Milan et Turin, les scooters Cityscoot sont désormais financés en partie par RATP Capital Innovation et la Banque des Territoires.


À propos d’Amandine Plas


Après avoir passé 4 ans au growth et à l’acquisition chez Kapten, Amandine est arrivée au poste de CMO chez Cityscoot en janvier 2021. Deux ans plus tard, son scope inclut désormais tous les canaux de revenus et elle œuvre avec ses équipes à la rentabilité de l’entreprise.

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